Naomi Osaka avait tout arrêté il y a quelques semaines pour des raisons de santé mentale. Après deux mois de pause où elle s’est interdite plusieurs tournois importants et les impositions médiatiques, c’est donc ce dimanche 25 juillet que Naomi a repris le service. Une entrée qu’elle a su marquer par une victoire dès son premier match au Jeux Olympiques de Tokyo l’opposant à la chinoise Zheng Saisai. Si ce succès fait autant parler aujourd’hui, ce n’est pas pour rien. Plusieurs raisons entourent cet engouement médiatisé et plusieurs leçons à retenir par tous.

Naomi Osaka luttait contre la dépression
Tout d’abord, c’est parce que Naomi avait sidéré l’opinion publique lorsqu’elle avait été retiréeen mai des Internationaux de France (Roland-Garros) une première fois pour avoir refusé de répondre aux médias. Elle a précisé à Tokyo que l’expérience avec les médias développait en elle de l’anxiété. Ensuite, elle avait tout simplement refusé de jouer au tournoi de Wimbledon, signant forfait à un tournoi important que les grandes figures comme Serena Willams ne manquaient jamais. Mais pour la japonaise Naomi, les échanges obligatoires avec les médias affectaient sa santé mentale. « ll n’y a rien de mal avec mon corps,je suisseulement nerveuse » a dit N. Osaka dans la zone mixte. Et pour régler cette situation, même si elle aurait pu empocher 1.98 millions d’euros à Wimbledon ou au minimum 16.000 euros à Roland-Garros, elle a choisi sa santé, son bien-être en famille et de se sentir heureuse de nouveau. Et c’est bien ce qu’elle a répondu aux médias au stade d’Ariake arena, exceptionnellement construit pour les J.O. en 2019. Vous pouvez le constater mes instaintimes, on peut déprimer mais s’en sortir!

Traverser la « zone mixte »
Plusieurs d’entre nous ne savent pas de quoi il s’agit mais voici un aperçu. C’est une zone quasi obligatoire surtout lors des grandes compétitions où passent les athlètes à la fin de leurs épreuves pour retourner aux loges. C’est un passage désigné pour croiser les journalistes mais, tout y est codifié. Les champions répondent aux télés, aux médias internationaux qui paient souventcher les droits d’accès et de diffusion, les radios comme aux interviews face aux caméras. Dans la zone mixte, ils sont nombreux à tendre leurs micros et à poser toutes les sortes de questions, des plus simples aux plus personnelles. A Tokyo dans cette zone, Naomi n’était pas obligée de s’arrêter et de parler aux médias mais, elle a opté pour donner sa voix. Les interrogations étaient multiples sur son absence, sa santé mentale et sa victoire récente.
« J’ai l’impression que je me concentre plus que tout sur le concours de tennis. Jouer aux Jeux olympiques est un de mes rêves depuisque je suis enfant, j’ai l’impression que la pause que j’ai prise était très nécessaire, mais je me sens définitivement un peu rafraichie et heureuse à nouveau »a-t-elle répondu. La jeune Japonaise Naomi Osaka de 23 ans s’est donc imposée pour sa rentrée officielle suivant les obligations de son métier. Rappelons que c’est elle qui a eu l’honneur d’allumer la flamme olympique en mars 2021. On ne peut que lui souhaiter encore du succès!