La vie étant ce qu’elle est, beaucoup de femmes sont affrontées, insultées, humiliées, lynchées, exposées, critiquées, dénigrées, violées dans leur amour propre tous les jours de l’année ce qui peut les affaiblir énormément. Souvent les responsables de ces bassesses, lorsque l’on penserait que c’est le sexe opposé (ces hommes..) mais en réalité c’est toute la société car les femmes aussi participent pleinement.
- Dans les rues, au travail comme dans leurs couples ou encore avec leur partenaire ;
- En famille, des fois même la famille de la femme sans oublier la fameuse belle-famille ou dira t-on de l’autre? ;
- Au travail qui peut se trouver être un milieu toxique avec des femmes collègues très désireuses de vous exclure, et,
- Ces femmes surtout lesquelles sur qui on pense pouvoir compter mais qui au contraire portent le couteau dans le dos.
Je parle là des amies, des cousines, des meilleures amies ou BFF comme on s’amuse à dire de nos jours, ces mamans ou ces tantes qui sont autour de nous mais que la jalousie ronge les entrailles à votre insu. Et ça malgré qu’elles sont conscientes de vos problèmes. Pire, qu’importe lequel des acteurs actifs de la vie quotidienne, les femmes blessées subissent un croisement de ces 4 situations et s’en sortent totalement brisées, tristes, casanières, perdues, appauvries. Ce sont des hors la loi quasiment avec ou sans enfants.
Pendant une année, j’étais recluse à mes 4 murs, je ne me peignais plus les cheveux, je dirais même que je n’y touchais plus, j’arrêtais pas de mettre l’équivalent de 2 « ventolines » sans guérir pour autant mes crises d’asthme. C’était des crises d’angoisse. Je ne le savais même pas et j’ingurgitais ces molécules étrangères pour rien dans mon corps. J’avais pris soin d’écarter rapidement ceux que je croyais être de mauvais amis mais ceux qui me restaient ne me visitaient jamais alors j’étais seule avec mes pensées. Le pire est que longtemps j’ai continué de me voiler la face, j’allais encore saluer ces soit disant « ami-es » à l’occasion, je prenais de leurs nouvelles, j’écoutais des mensonges comme une bonne naïve. Je prêtais des livres à certaines. Oups, j’allais oublier, c’était des femmes pour la majorité et un homme. Croyez moi j’avais même pas de meilleure amie mais des femmes proches qui ont tout fait pour gagner mon amitié. Des filles à qui je disais tout finalement sans gêne et qui me donnaient l’impression illusoire d’être sincères dans leur compréhension de mes problèmes. Tout ça c’était du leurre. Aujourd’hui ils font partie d’un passé que je vous raconte tranquillement sur FCR. J’avais aussi des cousines…et des tantes…toutes nuisibles en fin de compte.
Des fois quand j’y pense j’ai l’impression d’avoir été noyée dans une mer concentrée de personnes négatives. J’en reviens pas d’avoir été aussi entourée de vautours et diablesses farouches. Elles n’ont pas été de main morte. Ne vous laissez jamais attendrir devant des personnes de même sexe que vous croyant qu’elles comprennent mieux vos problèmes ou besoins. Non. Des fois vous êtes justement assis ou entrain de partager le repas avec votre meurtrier.
Ne parlons pas alors des finances…elles sont devenues aussi maigres que le volume d’amis qui me restait. Je peux vous assurer que j’étais plus là corporellement. Je savais même pas à quoi je ressemblais. Mon enfant en plus m’avait été arraché. Je le voyais du haut de ses 3 pommes une fois aux 2 semaines et ça avec la complicité de nombreuses femmes à qui je n’ai pas porté une seule once d’offense. (Elles et ils peuvent le témoigner et cela fait mon honneur d’ailleurs). Mais ce n’est pas encore le but de mes propos car tout ce temps en parallèle, je nourrissais tranquillement cet esprit de dépassement.
Oui, je refusais de me laisser abattre.
Impression illusoire d’une amitié qui n’existe pas. Faites attention car beaucoup de gens proches de votre périmètre sont prêts à se débarrasser de vous
FCR, 2020
Eh oui, même dans ces ombrages de la vie, j’étais bien présente d’esprit. J’avais pas abandonné ma vie pour autant. D’ailleurs si j’étais dans cette incroyable situation, c’était parce que je me suis battue pour « revivre » justement mais le cheminement n’est point facile. Alors à toutes les dames, à toutes les femmes qui vivent des blessures qu’on ne peut imaginer je dirais simplement que même blessée, une lionne reste une lionne et que chaque cicatrice doit vous servir dorénavant de rappel et d’armes de défense solides car vous n’avez point le droit d’oublier même si vous pardonnez. D’ailleurs le pardon je précise, n’excuse en rien de replonger avec les mêmes personnes ou les mêmes situations
Même blessée, une lionne reste une lionne
Même blessée une lionne reste une lionne et se bat pour survivre en pleine jungle entourée de d’autres semblables ou homologues prêts à l’écraser même s’ils n’en ont pas toujours les moyens. Elle se relève. Seulement, le cheminement peut être plus ou moins long et c’est le plus difficile à assumer mais jamais impossible.