« J’appuie à 100 % Madame Elghawaby » a martelé le Premier ministre du Canada Justin Trudeau lorsque le parti majoritaire CAQ avait réclamé la démission de Madame Amira Elghawaby. Cette dernière est nommée le 26 janvier 2023, 06 ans après un attentat terroriste qui avait fait 6 morts et 19 blessés à la grande mosquée de la ville du Québec en 2017. Ceci survient suite à la publication du journal La Presse le vendredi 27 janvier 2023 au lendemain de sa nomination un texte rappelant le contenu d’une publication d’Amira Elghawaby dans le Ottawa Citizen, en 2019, lors de l’adoption par Québec de la Loi sur la laïcité de l’État (aussi connue sous le nom de loi 21) suite à l’attentat. Amira Elghawaby avait écrit une publication en 2019 que « la majorité des Québécois semblaient influencés non pas par la primauté du droit, mais par un sentiment antimusulman ». Alors depuis les réactions s’enchaînent. Toutefois, malgré tout il semble que la nouvelle nominée semble bien préparée aux réactions de la classe politique de la province du Québec.
Fortes compétences d’Amira Elghawaby : Justin Trudeau le souligne!
Le Premier ministre défend sa position en ses propres termes comme suit : « Elle a démontré tout au long de ses années de travail une sensibilité, une ouverture et une rigueur dont on a besoin maintenant. Je comprends que faire face à l’islamophobie, ça va exiger des conversations importantes et parfois difficiles, mais on a besoin de quelqu’un qui s’y connaît, qui est ancré à fond et je sais que c’est la bonne personne« . En effet, il faut rappeler le parcours exceptionnel de Madame Amira Eghawaby qui a su briller par ses compétences et aptitudes à gérer cette tempête identitaire dans la province du Québec. C’est une ex-journaliste qui milite pour la défense des droits et libertés et elle a été membre fondatrice du conseil d’administration du Réseau canadien anti-haine.
Un débat ouvert malgré la clarification
Le fédéral a demandé au nouveau visage de la lutte contre l’islamophobie du Canada de clarifier sa position sur les Québécois le 27 janvier afin de clôturer le débat. Seulement, il semble que d’autres personnalités de d’autres partis politiques de la province du Québec ne sont pas satisfaits et veulent rencontrer cette fois l’élue canadienne. Dans ce sens, il y a une heure on apprend que Gabriel Nadeau Dubois de Québec solidaire propose une rencontre avec Amira Elghawaby. D’autres comme Jack Jedwab le président de l’Association d’études canadiennes (AEC), trouvent que la clarification de Amira Elghawaby manque de nuances et semblent en demander plus.