Connaissez vous tous les facteurs qui peuvent déclencher ou faire développer les fibromes?? Souvent on parle de guérison mais pas de prévention des fibromes auprès des femmes comme le VIH. « Non! Ce n’est pas dangereux », « un utérus à horreur du vide, si tu n’accouches pas le corps créé des corps étrangers« , « faites vite vos enfants sinon après 30 ans c’est trop de problèmes! » disent certains mais ils oublient de mettre l’emphase sur le fait que les fibromes peuvent arriver même si vous avez 4 enfants, à n’importe quel moment du développement féminin et pour des facteurs bien plus externes que génétiques. Plusieurs oublient que les défis de nos jours sont tels que très peu de femmes peuvent se marier et fonder une famille dans leur vingtaine.
Les fibromes, ces excroissances non cancéreuses mais bien nichés dans l’utérus ou entre les parois utérines, sont une tumeur pelvienne courante chez les femmes. Les fibromes sont également une des principales raisons pour lesquelles les femmes décident de subir des ablations de leur cavité utérine comme les hystérectomies ou les myomectomies.
Facteurs génétiques ou facteurs environnants?
Aux USA, les scientifiques ont tendance a mettre plus l’accent sur les gènes africains qui sont plus susceptibles de développer des fibromes, au point de développer cette théorie qu’ils ont dénommé la différence AfroAméricaine.
Certes, certaines études présentent les femmes afro-américaines comme des sujets plus aptes à développer des fibromes contrairement aux femmes des autres races et particulièrement les blanches. Soit « 2 à 3 fois plus « , déclare McLeod Obs/Gyn et le docteur Monica Ploetzke. Toutefois ils apportent une autre précision : « Nous savons également que les femmes noires ont tendance à avoir des fibromes à un plus jeune âge et souvent plus gravement que leurs homologues blanches. » Cette estimation représente environ 25% des femmes afro-américaines qui vont souffrir de fibromes à l’âge de 25 ans et 80% d’entre elles, en auront à 50 ans (contre 70% pour les femmes blanches). Selon les chercheurs scientifiques, il peut y avoir un élément génétique qui augmente cette tendance chez les femmes afro-américaines, mais une autre étude suggère un autre facteur
Le stress
Les scientifiques ont révélé effectivement qu’un stress global plus important au cours de la vie pourrait aider à déclencher des fibromes. Certaines preuves suggèrent que des facteurs environnementaux, tels que l’alimentation ou des antécédents d’abus psychologiques augmentent le risque de développer des fibromes. Ils mettent en évidence aussi qu’une carence en vitamine D due en lien avec une peau plus foncée peut représenter un risque important ou l’usage de produits cosmétiques.
Produits capillaires : attention aux défrisants ou à la permanente
L’un des liens les plus inhabituels et probablement très controversé est l’usage de certains produits capillaires comme le défrisant pour lisser les cheveux des femmes noires. Naturellement les femmes africaines ont des cheveux plus renforcés et texturés mais vis à vis des effets de l’esclavage/colonisation et de leur sous représentation mondiale, des centaines de générations ont eu recours à des produits pour lisser les cheveux comme les femmes de race blanche. Pour ce faire, les défrisants ont été sur-utilisés jusqu’aux années 2000. Et ce produit capillaire en plus d’être très corrosif lors de l’application, il contient des composés hormonaux actifs et des produits chimiques aussi actifs qu’agressifs, dont la majorité provoque des brûlures sur le cuir chevelu ou la peau si il y tombe par inadvertance. D’ailleurs, une étude portant sur plus de 23 000 femmes afro-américaines a révélé un risque accru de fibromes chez celles qui ont utilisé le plus longtemps et le plus fréquemment du défrisant surtout chez les femmes avec un niveau d’instruction plus élevé, avec un revenu plus élevé et donc en mesure de s’acheter plus régulièrement les défrisants. Elles développent par conséquent un plus grand risque de fibromes précoces et plus graves. Selon un article sur les USA Fibroid Centers appuyé par Chidiebere Ibe du Centre Médical international des maladies génétiques de Harvard , les femmes noires sont plus susceptibles de :
- Développer des fibromes utérins
- Être affecté à un âge plus précoce
- Faire l’expérience d’un diagnostic différé
- Développer un plus grand nombre de fibromes
- Avoir des fibromes avec des taux de croissance plus élevés
- Hospitalisé en raison de fibromes
- Nécessite une transfusion sanguine en raison de saignements abondants
- Traiter les fibromes avec une intervention chirurgicale
- Avoir des complications suite à la chirurgie des fibromes.
L’argent, cet autre facteur génétique..
Les femmes qui ont des fibromes, ressentent fréquemment des douleurs car elles pensent que leur aggravation pelvienne grave ou leur perte sanguine importante durant les menstrues est ordinaire ou normale alors qu’en réalité, ce n’est pas le cas.
Tragiquement, les personnes noires ou africaines alors sont moins enclines à bien se traiter. Pourquoi? Faute d’argent. Elles sont alors moins aptes à financer le traitement de certains cas de fibromes. Car, pour subir des opérations plus efficaces comme l’hystérectomie laparoscopique, cela coûte plus cher et ça s’applique mieux aux personnes les mieux rémunérées. Alors, les femmes moins riches et celles qui n’ont pas de couverture médicale privée sont plus réticentes à subir une intervention médicale pour leur fibrome. De cette manière elles ne guérissent pas et leur situation sanitaire pourrait s’aggraver. Toutefois, n’oubliez pas que la pharmacopée africaine dispose de multiples traitements pour aider à la réduction de la taille des fibromes chez les femmes..