La détermination de la capacité à investir financièrement parmi les humains, varie énormément. Elle varie selon les vécus, la construction sociale, l’éducation financière reçue mais aussi incroyablement que cela puisse paraître : le genre humain. Pourtant on s’y attendrait moins de nos jours puisque de plus en plus les femmes contrôlent en gagnent en autonomie et deviennent une source de plus en plus importante de revenus ces dernières années. À ce propos d’ailleurs, de plus en plus d’études montrent comment les femmes jouent un rôle plus central dans les décisions financières non seulement du ménage mais dans diverses organisations telles que l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) où nous retrouvons naturellement la nigériane Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala.
Toutefois, cela ne ne semble pas suffisant. L’enrichissement semble pas faire le poids. Certains stéréotypes occupent toujours une place importante. En effet, selon de récentes recherches de l’équipe Morningstar avec Sarah Newcomb Ph.D., économiste du comportement qui s’est concentrée sur les conceptions des femmes investisseurs et, ce faisant, nous avons identifié les moyens potentiels par lesquels les professionnels de la finance peuvent mieux servir les clientes.
Femmes incomprises face au monde financier conservateur
Voici quelques faits mis en relief par l’équipe Morningstar (publication du 2022-03-08) sur 907 résidents américains dont 437 femmes interrogées :
- Les femmes qui investissent sont 18% plus disposées que les hommes à envisager de changer de conseiller financier. Un chiffre qui monte à 70% pour les femmes veuves dans l’année suivant le décès du partenaire.
- Les femmes semblent incomprises du monde financier
- Les conseillers continuent de croire que les femmes investisseurs ont une faible tolérance au risque
- Les conseillers étaient 40 % plus susceptibles d’exiger que les femmes investisseurs leur transfèrent leur compte avant de leur fournir des conseils spécifiques contrairement aux hommes investisseurs. Un comportement qui semble puiser son orientation du fait que les femmes sont encore perçues socialement plus crédules.
Le but de cette équipe de recherche a été de mettre à nu certaines idées fausses sur les femmes qui investissent et d’aider les conseillers à mieux gérer leurs besoins et leurs attentes.
Le déterminant du comportement d’investissement entre femmes et hommes ?
L’étude a servi à mesurer la santé financière, le comportement et les attitudes des genres humains tout en pointant du doigt quand même des facteurs qui évoluent moins chez les 2 genres. Et dans le cas des femmes, nous avons encore du chemin à faire.
En effet, les femmes semblent encore moins susceptibles de se considérer comme des investisseurs car elles avouent avoir moins confiance en leurs connaissances en matière d‘investissement. Un facteur qui nuit aux femmes lors des évaluations financières car elles obtiennent de faibles notes en matière de connaissance financière contrairement aux hommes. Une attitude qui s’harmonise avec leurs ambitions car elles sont moins susceptibles de faire face aux conséquences coûteuses d’un excès de confiance que les hommes peuvent afficher.
Mais attention mes instaintimes! Ironiquement, les femmes ayant moins apporté des changements récents à leurs investissements, démontrent une plus grande maîtrise de soi en matière d’investissement. Du coup, elles ne sont pas si faibles mais elles ont un mode de fonctionnement incompris de la société traditionnelle des finances.