C’est une pub controversée de la marque de serviettes hygiéniques NANA qui a été mise en ligne en 2019 et publiée sur YouTube qui comme des d’utilisateurs. Du côté de la marque, les gestionnaires affirment vouloir défendre l’image des femmes et par dessus tout briser les tabous autour de leur morphologie gynécologique. Entre autre au delàde la sensibilité du sujet, avec cette campagne, la vision de cette compagnie était : » d’encourager toutes les femmes à adopter une attitude positive et bienveillante à l’égard de leur zone intime « .
Et c’est un fait qui scandalise profondément François de Lochner, le président et fondateur de l’association Stop au porno qui n’a pas hésité à exprimer son désaccord. Mais l’association n’est pas la seule car il y a eu en ce moment plus de 1. 000 signalements avec plus de 18.000 signatures dans une pétition. Ainsi, la campagne publicitaire de NANA, mettant en avant le sexe féminin et la réalité des menstrues, a déclenché le débat depuis 2019.
Une décision de la CSA insatisfaisante
En effet la CSA avait donné raison à la marque NANA en février 2020 mais, l’association Stop au porno avait réussit à solliciter l’implication du Conseil d’Etat suite à un recours pour protéger « la santé psychologique des jeunes » en avril 2020 dont la décision a été rendue et toujours en faveur de la marque. Le Conseil d’État mentionne qu’après examen, le message publicitaire ne contient pas de manquements aux dispositions même si les images en cause, ont pu surprendre..
Une réponse qui ne convainc toujours pas l’association, qui ne compte pas s’en arrêter là et pense encore à répliquer vis à vis de cette décision.
Il faut noter selon un sondage réalisé en France en 2018 pour une entreprise suédoise spécialisée dans la fabrication de produits d’hygiènes, que 77% des femmes seraient en faveur d’une meilleure représentation de la v****e des femmes dans leur culture.
La question est de savoir également si dans cette ère de mondialisation si toutes les cultures seraient favorables à ce type de publicité ?