Elle a 25 ans et comme à l’accoutumée les journées ensoleillées après le travail, elle prend du bon temps sur une terrasse du Boulevard St-Laurent avec sa bonne amies dans la Ville de Longueuil . Seulement, c’est devenu difficile pour elles avec ces jeunes hommes autour qui s’arrêtent leur parler, visiblement intéressés par elles et trop insistant au goût de Noémie. Elle a également fait la remarque que plus elles essayaient de répondre par la négative poliment et qu’elles préfèrent être seules, le jeunes se permettaient d’insister plus, de poser plus de questions jusqu’à tomber dans des injures.
Le harcèlement dans la rue : phénomène grandissant
« C’est comme un ramassis de ce qu’on vit depuis toujours, en tant que femmes, de régulièrement se faire aborder dans la rue, mais c’était tellement condensé que c’en était un spectacle », raconte Noémie Beaugrand-Champagne. Selon elle, la situation déborde : « Je ne dis pas que ce sont tous les gars, mais c’est trop de gars. » poursuit-elle. Un phénomène qui semble s’amplifier renchérit madame Simard très inquiète, du Centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal (CÉAF) à Montréal.
Ce fût pour Noémie au point où elle a enregistré les propos de ces jeunes hommes afin de les publier sur le réseau social bleu de Mark Zuckerberg probablement pour se protéger au cas où la situation dégénère.