Le féminisme est un mouvement qui s’est développée progressivement dans les sphères européennes vers 1860 dans le but de dénoncer les mauvais traitements réservés aux femmes qui n’étaient considérées jusque là uniquement que pour la reproduction, l’allaitement ou pour les alliances politiques (uniquement que si elles appartiennent à la haute bourgeoisie). Mais ce mouvement n’était pas nécessaire partout. En Afrique, et malgré les colonisations l’homme et la femme ont des rôles bien distincts. La femme y a toujours eu un grand rôle, sa place et reste au cœur de grandes décisions communautaires depuis des siècles, ce qui n’est pas le cas des autres continents. Seulement le continent noir étant densément multiculturel, le rôle de la femme est plus important dans certaines sociétés que d’autres mais la femme reste et restera une vraie personne. La femme est la puissance du monde, le moteur de tout ce qui fonctionne.
Des principes religieux aux nombreuses restrictions
Seulement en ajoutant le facteur religieux, les bases de nombreuses sociétés dans le monde ont basculé sous le poids du péché de la femme qui a donné la pomme du serpent à l’homme. Ailleurs, le fait d’imposer à la femme le paiement de la dot lors d’un mariage (comme en Inde ou au Comores) a rendu appauvrissant d’avoir même des filles surtout lorsqu’elles sont issues de castes de dernier rang (Sénégal, Niger, Guinée, etc.). C’est ainsi que la côte de popularité de la femme à extrêmement reculé dans les régions dominées par les principes religieux ou de classes sociales. Alors on assiste à un scénario où la femme subi des traitements complètement différents de celui des hommes. Que ce soit au travail, en tant que travailleur autonome ou dans le business, dans les réseaux sociaux, en tant que membres de la famille, au niveau du droit à la santé comme le droit à l’éducation ou du droit à la défense leurs droits propres et au droit de détenir des propriétés foncières. Voyez-vous mes instaintimes, ça fait beaucoup de restrictions n’est ce pas ? De cette manière, les hommes se sentent plus en confiance que la majorité des femmes et certains d’entre eux vont jusqu’à affirmer leur supériorité aux femmes. L’éducation dans plusieurs sociétés a aussi été influencée pour donner depuis le bas âge plusieurs devoirs aux petites filles contrairement aux garçons.
Cas de Sidiki Diabaté au Mali : Mamassita Sow
Au Mali, pays majoritairement musulman plusieurs se sentent supérieurs aux femmes même si le Coran leur rappelle dans plusieurs versets que l’homme et la femme ont les mêmes droits devant Dieu. Il y a pas que le Mali! Il y a pas que les pays à domination religieuse aussi! Partout dans le monde les femmes ont des problèmes de violences conjugales. Les pourcentages ont d’ailleurs augmenté avec le coronavirus en Amérique, en Afrique du Sud et en Europe. Alors au Mali, en Afrique la violence également subsiste mais surtout avec l’avenue de la colonisation et des religions et depuis les mouvements féministes ont graduellement vu le jour mais sans tenir compte des valeurs culturelles des peuples. Sinon comment cela s’explique que ces femmes se servent de la réplique européenne ne correspondant pas à la réalité des communautés africaines? Sinon j’ai du mal à réaliser comment subitement que se pose le problème avec l’artiste international malien, de nombreux mouvements féministes font des marches?? Ne devaient-elles pas prévenir plutôt que de guérir le mal (s’il y a)?
Mamassita Sow et Sidiki Diabaté : où se trouve le problème ?
Donc depuis plusieurs semaines maintenant Mariam Sow alias Mamassita Sow défraie toutes les chroniques africaines car elle aurait été battue vigoureusement et violemment par Sidiki Diabaté, l’artiste international malien. FCR ne vient pas faire le procès de chaque partie de ce grand litige mais beaucoup se demandent comment est-ce possible d’en arriver à une telle situation ? Chaque partie devrait être questionnée.
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Sidiki Diabaté a t-il été éduqué à respecter la femme comme ses semblables ? Voyait-il en cette jeune dame une personne libre de ses actions ou la traitait-il comme sa propriété ? Selon Sidiki Diabaté, la femme avait elle droit à la parole et le droit de travailler ou de vaquer à des occupations autres que les travaux ménagers ? L’artiste maîtrise t-il son rôle de partenaire? Avait il appris à retenir ses pulsions et ne jamais porter main sur une personne qui n’est pas son enfant?
Maintenant venons à notre belle Mariam Sow. Mamassita Sow a t-elle jamais appris à comprendre que son apparence ne suffit pas pour vivre avec un homme? Était t-elle mature pour être en relation conjugale? car notez bien ils vivaient en concubinage. Connaît t-elle véritablement le rôle d’une femme dans un couple et dans un couple africain? Mademoiselle a t-elle un métier aussi ou une occupation qui l’aiderait à générer un gagne pain où d’entreprendre d’en avoir? Ou bien elle ne vit que de ce que fournit Sidiki Diabaté et sans gêne ? Mariam Sow a t-elle appris à retenir sa langue pendant les désaccords afin de ne pas pousser son partenaire à bout? Mamassita Sow a t-elle connaissance des contours du métier de son partenaire artiste?
Médecins après la mort ces féministes
Déjà le féminisme doit changer de nom en Afrique et cesser d’être aussi défaillant. Tout le monde a sa part de responsabilité et il est tant de repenser l’éducation des femmes comme des hommes afin que s’accordent mieux nos complémentarités. Il ne suffit pas d’être belle, de rencontrer un homme riche, de se faire nourrir par un homme riche pour que tout aille bien. Les parents devraient expliquer cela sans tabou à leurs enfants. En fait, on peut prévenir les violences en agissant bien plus tôt, ensembles dans la société mais pas nécessairement sur un artiste pour exploser le net. Prévenir vaut mieux que guérir et pour cela SUIVRE FCR c’est un bon début.
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