Le 3 février 2020 dernier, mes InstaIntimes ? j’ai parlé de la protection de l’intimité des femmes en se défendant (titre : Femme soit prête à défendre ton intimité). Peut être ai-je choqué certaines personnes mais vous allez constater ici que c’est la meilleure décision à prendre pour tout humain et surtout les plus affectés. En réalité personne ne devrait abuser de la sexualité d’un homme ou d’une femme ou d’un garçon ou d’une fillette. Nous parlons beaucoup des filles et des femmes régulièrement parce que partout au monde ce sont elles les plus touchées en raison de multiples facteurs que je ne vais pas rappeler ici.
À l’origine nombreuses femmes étaient reines..
Oui, les femmes et les fillettes de nos jours voient très peu d’exemples d’élégance et de force politique de leurs homologues pourtant dans le passé il y a eu de nombreuses reines : Cléopâtre, la Reine de Saba en Éthiopie, etc. L’Inde continue d’enregistrer des taux élevés de viols et même collectifs. Le plus récent est le viol au sein de l’ambassade des USA le 6 février 2020. C’est un fléau mondial. Il en est ainsi au Congo, ce pays en guerre depuis les années 1960. Toutefois l’histoire des femmes nous enseignera que pour des raisons inconnues et personnelles à chaque société, plusieurs communautés sont devenues progressivement patriarcales. De plus les religions et la colonisation ayant influencé profondément certaines, les femmes sont réduites au rang de cuisinière, de pondeuse et même au silence après les hommes. L’histoire de la femme n’est pas pareille partout mais elle a un point commun partout au monde : il y a beaucoup à faire. Dans certains pays comme l’Inde la femme a tellement perdu en valeur qu’elles sont enterrées avant ou juste après la naissance. Je suis ignorante de l’histoire de l’Inde mais consciente d’une partie de l’histoire africaine. Rappeler les pans d’histoires des femmes pourrait peut être nous aider à sortir des nouveaux filets culturels qui ne font que les enfoncer dans ces bassesses.
Les reines en Afrique, des femmes fortes depuis
Au 17e siècle, l’Angola a connu une reine extraordinaire Anna Zingha pendant plus d’un demi-siècle qui a défendu et maintenu ses frontières pendant ses 82 ans de vie. Elle était une véritable ROBINE DE LA JUNGLE dont la flèche atteignait toujours son but.
Aussi dans les années 1690, Kimpa Vita, une prophétesse congolaise était une croyante puissante à qui l’actuel Congo doit son nom originellement écrit avec un K : Kongo. Responsable d’une véritable révolution africaine qui a initié ce mouvement antonianiste, un genre de syncrétisme entre catholicisme et religions traditionnelles du Kongo qui ont fait leur preuves car elle guérissait les maladies comme la stérilité, et autres. Elle prêchait également pour le salut des noirs et la réunification du Royaume Kongo victime d’une guerre civile dès le début du 18e siècle avant sa naissance. Elle a su convertir à sa vision plus de 80 000 adeptes. Malheureusement elle fût condamnée avec son mari Barro et leur bébé par le Conseil royal des capucins italiens, puis ils ont été brûlés vifs en 1706, le 2 juillet.
S’il ne fallait retenir qu’une « amazone du Seigneur », ce serait sans doute la Congolaise Kimpa Vita (1684-1706), surnommée la « Jeanne d’Arc d’Afrique ».
Sébastien Fath
L’histoire des femmes fortes ne s’en arrête pas là
En Afrique du Sud, Nandi, la mère de Chaka Zulu, femme de haute estime a tout appris à son fils et marqué l’histoire de son peuple à l’origine plus petit. En Guadeloupe, il y a eu Solitude née d’un viol de sa mère par un colon blanc est devenue une figure historique des esclaves noirs en Guadeloupe. Elle n’a pas choisi de baisser les bras et n’a pas connu de viol à son tour mais elle fut exécutée après la naissance de son fils.
Même dans d’autres pays comme le Sénégal à forte dominance islamique où les femmes sont reconnues pour leur soumission, il y a eu aussi des femmes fortes comme Ndete Yalla Mbodj au Royaume de Waalo qui a combattu vaillamment les Maures et l’invasion européenne au 19e siècle. Personne n’ignore la grandeure des femmes Amazones du Bénin mais on parle très peu de l’initiatrice de ce mouvement armé féminin aux alentours des années 1850. C’était Seh Dong Hong-beh composa cette armée avec plus de 5 000 femmes engagées dont elle même. Leur combat le plus connu est celui contre la forteresse d’Egba d’Abeokuta.
Nul n’ignore la reine Abla Pokou du Ghana au 17e siècle également qui a sacrifié son fils unique pour libérer son peuple qu’elle installa en Côte d’ivoire. Ce peuple Ashanti à l’origine a d’ailleurs changé son nom pour le mot Baoulé. Après le sacrifice de son enfant, la reine s’exclama « ba oulié », c’est à dire l’enfant est mort.
On pourrait citer également Aminatu, la reine de Zaria , une guerrière de la Nigeria qui a été célébrée pour ses exploits militaires, sa bravoure et ses stratégies au 16e siècle. Pourtant aujourd’hui le Nord du Nigeria majoritairement, est occupé par le peuple haussa qui est une communauté musulmane où les femmes aujourd’hui sont connues pour leur calme et leur soumission aux hommes.
Des inspirations émergent
Il est temps de se rappeler mes instaintimes que les femmes sont capables de dire non ou bien dire que c’est assez. Voyez vous toutes ces femmes ne se faisaient pas violer, elles savent se défendre. Pour votre intimité, nous les FEMMES devons nous protéger et donc nous défendre si nécessaire. Heureusement, aujourd’hui des mouvements de défense sont entrain de se mettre en place pour redonner la dignité de la femme par rapport à son intimité. Des figures se lèvent afin d’inciter la gente féminine à reprendre soin d’elle et à se défendre. Par exemple, l’ONG Women impacting Nigeria a mis en place une structure sportive de boxe pour contrer le fléau de violences ou d’abus sexuelles car ce pays se place au 9e rang mondial de cette bassesse.
Au Congo, la lutteuse Shaki est devenue une inspiration pour les jeunes femmes. Elle en héberge certaines qui ont fui les violences. Femme tu dois te protéger et protéger tes filles comme tes garçons. Il faut également repenser l’éducation de tes garçons car c’est anormal qu’un homme pose des actes barbares.
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