Je me souviens de plusieurs douleurs ressenties. La plus violente et encore celle qui peut détruire une femme avec fibre maternelle prononcée (car il y en à qui des taux plus ou moins plus bas ce qui n’est pas forcément négatif à bien observer aujourd’hui..)
Eh oui, c’est bien l’attachement maternel le lien le plus exploité
C’était encore mon bébé, tout petit encore, un être fragile, le père ne s’en occupait jamais auparavant (il fallait pour 2 à 4h de temps demander une permission 2 semaines en avance..oui je vous dis), il savait même pas les vaccins, si la fièvre de 38.5•C était signe de détresse ou pas, il n’avait jamais veillé pour cet enfant, il ne savait rien des apprentissages dont l’enfant avait besoin, etc…
Un jour, comme ça, juste pour faire mal, juste parce que nous avons échoué tous les 2 dans une vie à deux, sa famille et lui menacent lâchement de prendre mon enfant.Des amis sortent de nul part pour le soutenir et ceux qui pouvaient aider soit se taisaient ou enrichissaient son argumentaire.
Hmmm…je reviendrai sur ça une autre fois.
Le tribunal a tranché
Le tribunal accorde finalement la garde partagée avec nombre de bassesses, interprétations psychosociaux de mon propre cercle familial et amical, corruption des autorités, menaces, espionnages de diverses sortes… Ce jour là, je suis MORTE une fois
Aucune femmes ne mérite d’être punie d’avoir décidé de leur avenir, mais dans mon cas, j’ai servi d’exemple hélas. Dans ces moments qui durent des années, même les femmes vous rejettent surtout celles qui sont en couples.
Mais attention, c’est quand même moi, la même qui était célibataire sans souci, moi qui n’avait même pas d’amis, moi la même qui ne reste jamais oisive, moi la même qui s’est toujours battue, moi qui ne prend jamais rien pour acquis. Me voici entrain de me faire rabaisser à tous les niveaux par les jeunes comme les vieux.
Avec le temps, une profonde sérénité a pris tranquillement possession de mon être
Ça m’a pris 2 ou 3 ans car c’est très très difficile et j’ai fini par réaliser que nous pouvons avoir une autre façon d’aimer nos enfants car de toutes manières un jour et très bientôt (on le souhaite) ils deviennent de jeunes adultes et s’en iront.
C’est ainsi que j’ai décidé de vivre pour moi et aussi pour l’enfant. Comme une poule je me promène dans les rues mais j’ai un œil bien ouvert sur cet enfant.
Oui vous aimez vos enfants, c’est bien mais ne vous laissez pas meurtrir par la méchanceté des humains. À force de vous accrocher, vous risquez de disparaitre surtout que les enfants sont parfois ingrats. Nous sommes tous passé par là
Alors vivez aussi, réalisez vous, ne détesté pas cet enfant, n’en faîtes un pivot unique et aimez tous vos enfants ?